Avant l’importante exposition que lui a consacré le Consortium de Dijon, l’été dernier l’artiste Dadamaino (1930-2004), de son vrai nom Eduarda Emilia Maino, n’avait encore jamais eu de rétrospective en France.
PARIS - Celle-ci est en donc la première à Paris et en galerie. L’occasion est donc belle de découvrir le parcours de cette artiste rare, radicale, engagée, restée longtemps inconnue hors d’Italie. Pourtant dès la fin des années 1950, elle faisait partie de l’avant-garde milanaise, côtoyant Fontana et le groupe Azimuth (Manzoni, Castellani, Bonalumi). Dans le même esprit, elle va intervenir sur la surface de la toile, mais en y découpant, elle, des formes elliptiques (ses fameux « Volumi », en 1958) avant d’évoluer rapidement vers une réflexion sur la perforation et la vibration optique, puis successivement sur l’Objet optique dynamique, sur la mise en place d’un splendide alphabet, puis sur le Mouvement des choses, etc. Autant d’étapes ici rappelées au travers d’environ soixante œuvres (une vingtaine était montrée à Dijon) dont le prix oscille entre 8 000 euros pour un papier jusqu’à 300 000 euros pour une œuvre historique.
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Première monographie en France de Dadamaino
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Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°404 du 3 janvier 2014, avec le titre suivant : Première monographie en France de Dadamaino