Cette collection a été constituée à la fin du XIXe siècle par la vicomtesse de Courval, Américaine née Mary Ray (1835-1902), et mariée au vicomte de Courval en 1856 à New York.
De retour en France, ils se font construire un hôtel particulier rue Paul-Baudry près des Champs- Élysées, qui abritera leur précieuse collection. « Certaines pièces qui en sont issues, particulièrement les tableaux, ont été acquises à la fin du XIXe, dans des ventes qui elles-mêmes avaient des provenances du XVIIIe », souligne Louis-Xavier Joseph, spécialiste. Les vendeurs, héritiers de la vicomtesse, qui se séparent d’une partie seulement de cette collection, en ont perpétué le goût et l’ont enrichie par d’autres achats, essentiellement en mobilier. Parmi les cent dix-huit lots vendus, d’une estimation globale autour d’1,5 million d’euros, ce sont surtout les tableaux français du XVIIIe siècle qui sont en vedette. Citons Les Agréments de la campagne de Nicolas Lancret, « un tableau plutôt en bel état », commente la spécialiste Laure-Aline Demazure, plus vu sur le marché depuis son exposition en 1892 à la Galerie Georges Petit à Paris (est. 150 000 à 200 000 euros) ; et Portrait de Lady Perceval, d’Élisabeth Vigée-Lebrun, un pastel dans un état magnifique (est. 120 000 à 150 000 euros). Pour le mobilier, la pièce maîtresse est une paire de vases cornets en porcelaine de Chine céladon d’époque Qianlong à monture en bronze doré, vers 1770 (est. 300 000 à 500 000 euros), « d’une hauteur rarissime, dont une seule paire identique est répertoriée », précise Louis-Xavier Joseph.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Précieuse Collection Courval
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Le 25 mars 2014, Sotheby’s, Paris-8e
www.sothebys.com
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°666 du 1 mars 2014, avec le titre suivant : Précieuse Collection Courval