Questions à…

Pierre Rainero directeur image, patrimoine et style chez Cartier

Par Marie Zawisza · L'ŒIL

Le 26 juin 2014 - 203 mots

Pourquoi la Biennale a-t-elle acquis tant d’importance pour les joailliers ?
Elle a été fondée en 1962 par des antiquaires qui avaient le désir de créer un événement exceptionnel et ouvert au public. C’est pour nous une occasion unique de faire connaître notre démarche artistique – alors que d’habitude nous ne présentons nos collections qu’à nos clients et à la presse.

Comment préparez-vous la Biennale des antiquaires ?
Nous nous y prenons presque deux ans à l’avance. Il nous semble essentiel de contribuer au prestige de l’événement : c’est pourquoi nous ne présentons que des pièces uniques et inédites, conçues pour la Biennale.

Qu’est-ce qui fait la valeur d’un bijou de haute joaillerie ?
La valeur des gemmes, bien sûr, mais aussi le savoir-faire et le travail que mobilise cette pièce unique. Rien ne doit heurter le regard en termes de « façon ». Pour sublimer la pierre et laisser passer la lumière, il faut qu’il y ait le moins de métal possible.
Le tombé sur le corps doit être parfait, pour l’œil comme pour la peau, qui sent la douceur et le poli du métal… On doit compter au minimum 100 000 ou 150 000 €… sans limite de valeur vers le haut !

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°670 du 1 juillet 2014, avec le titre suivant : Pierre Rainero directeur image, patrimoine et style chez Cartier

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