PARIS - On connaissait les assemblages de Stéphane Pencréac’h. Ou encore ses tableaux dans lesquels émergent des morceaux de réalité prêts à rejoindre la troisième dimension. Aujourd’hui, c’est le bronze que cet artiste français autodidacte affronte, ce matériau immémorial qui fut celui des sculpteurs antiques grecs. À la galerie Vallois, à Paris, une vingtaine de sculptures réalisées dans l’année donnent à voir cette nouvelle facette de son art. Des œuvres où il revisite dans la tonalité caravagesque qui est la sienne les dieux et héros mythologiques : la Gorgone qui emprunte ses traits à la figure hurlante de la Marseillaise de François Rude, un Narcisse désespéré de ne plus pouvoir se contempler, le Minotaure à côté de son labyrinthe, une extraordinaire tête de Janus mi-homme mi-bête, ou encore Ulysse sacrifié en position de gisant. Pencréac’h donne forme au chaos qui gît en lui, comme pour tenter d’exorciser les cauchemars et angoisses métaphysiques qui hantent l’humanité.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Pencréac’h sculpteur de bronze
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Jusqu’au 29 novembre, Vallois Sculptures, 35, rue de Seine, 75006 Paris, tél. 01 43 29 50 84, www.vallois.com
Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°423 du 14 novembre 2014, avec le titre suivant : Pencréac’h sculpteur de bronze