PARIS
La maison de ventes française Coutau-Bégarie a décidé de « suspendre provisoirement » la mise aux enchères le 11 juin d'objets du patrimoine de l'époque beylicale, dont de précieux manuscrits du XVIIIe et XIXe siècles, pour apaiser la vive protestation et l'émoi des autorités tunisiennes.
« En accord avec le propriétaire légal des objets, des documents et des manuscrits de cet ensemble », l'étude Coutau-Bégarie & Associés déclare avoir agi « dans un souci d'apaisement et devant l'émoi suscité », selon un communiqué.
« Cette collection appartient à un particulier et ne provient en aucune façon d'un musée, d'une institution ou d'un établissement public tunisien », précise-t-il.
Les autorités tunisiennes avaient annoncé la semaine dernière enquêter sur la sortie du pays sans autorisation de ces objets. Tenues d'apparat du début du XXe siècle, manuscrits religieux et de poésie, correspondances officielles : ces objets sont ceux de Lahbib Djellouli (1857-1957), ancien ministre de la Plume et de la Justice du bey, le souverain tunisien, transmis à son fils Ahmed, décédé en 2011.
Cet article a été publié par l'AFP le 4 juin 2020.
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Patrimoine tunisien : suspension d'une vente aux enchères controversée
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