En quoi Jean Perzel était-il, pour reprendre Rimbaud, « absolument moderne » ?
Au début du XXe siècle, les luminaires colorés, dans la veine de Tiffany, donnent une lumière faible, souvent orangée. Lorsque Jean Perzel monte sa société, en 1923, il est le premier à créer un éclairage efficace. Et, très vite, il abandonne le plomb, en vogue, pour des armatures en bronze soudé : elles lui permettent de développer un style géométrique, précurseur du luminaire contemporain.
La maison Perzel fête cette année son 90e anniversaire. Comment a-t-elle évolué ?
Jean Perzel a enseigné son métier à son neveu, François Raidt, mon père, qui me l’a lui-même transmis. Si nous n’avons cessé de créer des luminaires, dérivés de ceux de Perzel, nous avons continué à fabriquer ses modèles, dans son atelier, artisanalement et avec ses techniques. Ils n’ont pas pris une ride !
Qui sont vos clients ?
Ils sont divers. Ce sont des maisons de luxe comme des particuliers des quatre coins du monde, désireux d’avoir un beau luminaire, de qualité exceptionnelle, qu’ils pourront garder et transmettre. Ou encore, des collectionneurs qui souhaitent placer leur argent.
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Olivier Raidt directeur de la maison Perzel
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°663 du 1 décembre 2013, avec le titre suivant : Olivier Raidt directeur de la maison Perzel