L’International Tribal Antiques Show, Fine Arts of Ancient Culture, qui fête cette année sa septième édition, du 20 au 23 mai à New York, n’est pas seulement la foire la plus importante dans son domaine aux États-Unis, mais sans doute aussi une des plus importantes du monde.
NEW YORK - Cette foire, qui applique des critères de sélection très stricts, gagne de l’ampleur, devient plus internationale, et accueille toujours plus de marchands de renom. L’édition 2001, qui a lieu comme les deux années précédentes au Seventh Regiment Armory (Park Avenue et 67e rue), réunit 58 marchands, dont 50 étaient déjà présents l’année dernière. Les œuvres d’art et les textiles proposés seront africains, océaniens, précolombiens, amérindiens, asiatiques et indiens. Parmi les exposants spécialistes de l’art de l’Afrique, on retrouve plusieurs grands marchands new-yorkais tels Merton Simpson, Eric Robertson et la galerie Tambaran. Philippe Guimiot et Kevin Conru, de Bruxelles, reviendront également, sans oublier James Willis de San Francisco et Oumar Keinde du Sénégal. La galerie Dalton Somare-Arte Primitive Art de Bergame, dont c’est la première participation, apportera surtout des objets d’art africain. Elle présentera notamment un reliquaire de protecteur Fang, pièce unique provenant de la région qui marque aujourd’hui la frontière entre la Gabon et le Cameroun. Plusieurs marchands spécialisés en art précolombien reviendront également cette année, parmi lesquels la galerie Throckmorton Fine Art et Judith Small Nash, tous deux de New York. Cette dernière exposera une statuette en terre cuite Olmèque, figurine polymorphe en pied avec des motifs en glyphe sur les jambes. La galerie Ron Messick Fine Arts, de Santa Fe, participera à la foire pour la première fois. Malcolm Grimmer, de Santa Fe également, proposera de l’art amérindien, tout comme le nouvel arrivant Jeffrey Myers, de New York, sur le stand duquel figureront une coiffe en castor avec une queue de corbeau – objet rare datant de 1830 et provenant de la côte nord-ouest américaine –, ainsi que cinq masques de la côte nord-est.
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New York à l’heure tribale
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°126 du 27 avril 2001, avec le titre suivant : New York à l’heure tribale