Ne m’appelez plus jamais Mermoz

Par Armelle Malvoisin · L'ŒIL

Le 23 septembre 2009 - 233 mots

Entré en service en 1957, le paquebot Mermoz, celui que l’on appelait « le petit France », revient à Marseille, son port d’attache, après un démantèlement en 2008.

Peuchère ! Ce sont en fait les vestiges de l’ex-fleuron des croisières Paquet qui sont aujourd’hui proposés aux enchères sous le marteau du commissaire-priseur marseillais Damien Leclère, le 10 octobre. Soit trois cents objets de bord : luminaires, instruments de navigation d’origine, meubles en acajou, ensembles de vaisselle au logo de la compagnie Paquet… Compas de route (est. 5 500 euros), et indicateurs d’ordres bâbord et tribord (est. 2 500 à 7 000 euros pièce), en laiton et acajou, sont à saisir parmi les instruments de navigation les plus spectaculaires. Cette vente offre de nombreuses idées de décor très tendance tels des coffres de pont (est. 900 euros pièce), en acajou massif et intérieur laqué rouge, prévu à l’origine pour le rangement de neuf gilets de sauvetage et des miroirs de chambre avec leur encadrement en acajou massif de forme rectangulaire (est. 150 euros l’unité). Ou encore des chaises de salle à manger par Eero Saarinen, modèle n°151 de l’édition Knoll, à piétement tulipe en fonte d’aluminium laqué blanc et coque plastique moulée (est. 1 200 euros les six).

« Paquebot le Mermoz », vente le 10 octobre, Maison de ventes Leclère, 5, rue Vincent Courdouan, Marseille (13), tél. 04 91 50 00 00, www.leclere-mdv.com

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°617 du 1 octobre 2009, avec le titre suivant : Ne m’appelez plus jamais Mermoz

Tous les articles dans Marché

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque