Pedro Cabrita-Reis, l’un des nouveaux conceptualistes révélés à l’occasion de Documenta ‘92, est la dernière découverte du Turinois Giorgio Persano, qui consacre le mois de novembre à une exposition personnelle de l’artiste portugais, avec des œuvres réalisées à la mesure de la galerie.
À quelques pas de Persano, In Arco tire profit du succès obtenu à Artissima – la foire d’art contemporain qui a fermé ses portes le 3 octobre – et insiste sur la présentation de jeunes peintres : c’est à présent, du 3 novembre au 3 décembre, le tour de Franco Di Lernia, qui expose des œuvres visiblement inspirées de la tradition américaine du début du siècle, et d’Alessandro Bazan, manifestement néo-expressionniste. Signalons enfin, toujours à Turin , le duo historique Severini - Sironi présenté chez Bussola par une sélection de dessins, du 5 novembre au 3 décembre.
L’histoire de l’art est aussi représentée à Milan par l’exposition personnelle de Gottfried Honegger, l’un des artistes majeurs de l’Art concret, ouverte chez Vismara jusqu’au 30 novembre, et par une rétrospective Léonard Dudreville organisée pour tout le mois de novembre chez Gian Ferrari Arte Moderna. Une quarantaine d’huiles et une vingtaine d’œuvres sur papier reconstituent le parcours du peintre, depuis ses expériences futuristes jusqu’à l’adhésion au réalisme des années trente et quarante.
Bologne, toujours à l’enseigne de la modernité "classique", annonce un intéressant mois de décembre. Marescalchi prépare une rétrospective d’Alberto Savinio, l’un des "Italiens de Paris" avec De Chirico, Tozzi, Severini, De Pisis et Campigli à qui Forni consacrera, toujours en décembre, une exposition composée d’œuvres des années vingt sélectionnées par Silvia Evangelisti.
Les années vingt seront également à l’honneur à Rome, dans la galerie Campo dei Fiori, avec une rétrospective d’Armando Spadini jusqu’au 10 décembre. On y verra sa période d’adhésion au mouvement "Valeurs plastiques", qui a marqué les dernières années d’activité de l’artiste romain, à travers une quinzaine d’œuvres provenant de collections privées, depuis un Autoportrait de 1917 jusqu’à une Nature morte aux fleurs de 1924.
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Milan : Gottfried Honegger et l’art concret
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°8 du 1 novembre 1994, avec le titre suivant : Milan : Gottfried Honegger et l’art concret