« Le droit d’auteur tenait toujours à cœur à Marc Chagall. Il voulait que l’œuvre soit respectée par ceux qui l’exploitent et en même temps largement diffusée. Du point de vue du comité, le droit moral est bien sûr le plus important. Ceci étant, je ne pense pas que les droits d’auteurs soient exagérés, comme on l’entend parfois. Je doute que ces droits aient augmenté par rapport aux bénéfices des éditeurs. J’aimerais bien sûr que le droit d’auteur reste accessible. Le comité Chagall l’a toujours prouvé en étant à l’écoute des besoins. Si un éditeur a un petit tirage, on en tient compte. Si l’édition est à caractère commercial, il n’y a aucune raison pour que les auteurs ou leurs ayants droit fassent plus d’efforts que les éditeurs. Le droit de suite va évoluer et se généraliser, ce qui prouve bien que ce n’est pas une question qui ne concerne qu’une poignée d’artistes. Les épaules de cette poignée d’artistes sont larges, mais pas au point de devenir responsables de tout ! Si vente il y a, il n’y a aucune raison que les artistes ne touchent pas de droits. Sur le principe, je suis pour l’équité de traitement entre les maisons de ventes et les galeries. Je pense en revanche qu’il faudrait regarder dans le détail les droits collectifs. S’il y a trop de droit, notamment celui de présentation, il sera difficile pour les petites structures de tenir. Ce droit pourrait étouffer les initiatives, qui sont pourtant les bienvenues. Je pense en revanche qu’il faut mener la bataille d’internet. »
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Meret Meyer, vice-présidente du comité Marc Chagall
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°550 du 1 septembre 2003, avec le titre suivant : Meret Meyer, vice-présidente du comité Marc Chagall