Le Moyen Âge revient en force le temps d’une vente où s’amassent Vierges à l’Enfant, Christ, saints à cheval tels saint Martin ou saint Georges, angelots, plats et bassins en laiton, émaux peints, chandeliers, miroirs, tapisseries, coffrets et mobilier d’époque. La statuaire et les émaux du Limousin focalisent en premier lieu l’attention des amateurs. Ainsi trône un saint Jean-Baptiste en pierre calcaire sculptée et polychromée de 1,30 m, de la première moitié du XVe siècle, originaire du sud de la Champagne ou du nord de la Bourgogne, à côté d’une coupe avec son couvercle en émail de Limoges peint d’une scène de l’histoire de Joseph, en grisaille avec rehauts d’or et de rose pour les carnations, attribuée à Jean III Pénicaud, troisième quart du XVIe siècle (est. 35 000 euros chacun).
L’art italien y a son chapitre avec une rare paire d’albarelli à décor gothico-floral portant les armoiries d’une famille toscane de la fin du XVe siècle (est. 15 000 euros) et un beau cassone florentin du milieu du XVIe siècle, en noyer sculpté en forme de sarcophage reposant sur quatre pieds griffes (est. 10 000 euros).
Haute Époque, vente le 17 octobre à Drouot, Maison de ventes Piasa, 5, rue Drouot, Paris IXe, tél. 01 53 34 10 10, www.piasa.fr
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Médiéval revival
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°595 du 1 octobre 2007, avec le titre suivant : Médiéval revival