En posant la question du temps écoulé, Mathieu Cherkit, à l’aube de la quarantaine, fait face au grand jeu de l’horloge de la vie, le conduisant à interroger sa mémoire et sa démarche picturale qui consiste à représenter inlassablement, via des tableaux très épais dont les couches débordent du châssis, sa maison, tant l’intérieur que l’extérieur, avec notamment des plantes croulant sous la chaleur torride. Quinze tableaux inédits se donnent à voir chez Xippas, sa nouvelle galerie : compter entre 2 500 et 25 000 euros.
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°757 du 1 septembre 2022, avec le titre suivant : Mathieu Cherkit - En galerie