Pourquoi la vente Frum a-t-elle lieu à Paris, alors que Murray Frum vivait sur le continent américain ?
Murray Frum habitait au Canada. Mais il avait une grande affection pour la France, où il voyageait souvent. Il avait acheté la plupart de ses objets à Londres, où ils étaient arrivés au cours du XIXe siècle. Pour sa famille, l’hommage le plus juste était donc de disperser sa collection en Europe… donc à Paris, puisque le marché des arts d’Afrique et d’Océanie se partage aujourd’hui entre la capitale française et New York. Les collectionneurs d’art océanien, principalement originaires d’Europe, des États-Unis et du Moyen-Orient, y affluent.
En quoi s’agit-il d’une vente historique ?
Chaque objet est exceptionnel par sa qualité. De plus, les provenances sont historiques. Enfin, la collection comporte plusieurs statues polynésiennes, ce qui est extrêmement rare. En général, on trouve sur le marché des armes et des massues : les sculptures de ces îles ravagées par l’arrivée des Occidentaux furent collectées très tôt et sont très peu nombreuses. Et celles de la collection de Murray Frum sont d’un raffinement extrême.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Marguerite de Sabran directrice du département des Arts d’Afrique et d’Océanie chez Sotheby’s
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°671 du 1 septembre 2014, avec le titre suivant : Marguerite de Sabran directrice du département des Arts d’Afrique et d’Océanie chez Sotheby’s