PARIS - Pour sa première exposition personnelle, Lucile Littot (née en 1985) révèle un univers étonnant, bordé par des références à Lolita de Nabokov et Lola de Jacques Demy ainsi qu’à l’actrice Peg Entwistle, qui se suicida en 1932 en se jetant du haut de la lettre « H » du mot « Hollywood » à Los Angeles. Et c’est bien de rêve brisé dont il s’agit ici, avec cette installation composée d’un lit sur lequel est couché un cheval en céramique, éventré, victime d’une boule à facettes. Comme un lendemain de fête, de conte de fées qui déchante, sur fond de strass, de paillettes dispersées, de bougies consumées. Une drôle d’ambiance que l’on retrouve dans ses toiles dominées par des roses, violets, carmins qui donnent à l’ensemble un bel aspect kitsch, à la fois romantique et destroy. Des œuvres proposées entre 2 000 et 8 000 euros.
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Lucile Littot entre Lola et Lolita
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Abonnez-vous dès 1 €Jusqu’au 15 avril, Galerie Alain Gutharc, 7, rue Saint-Claude, 75003 Paris.
Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°476 du 31 mars 2017, avec le titre suivant : Lucile Littot entre Lola et Lolita