Événements - Dans L’optique de démocratiser toujours plus le marché de l’art, les Journées Marteau reviennent pour une 17e édition, du 12 au 14 mai, à Paris et en régions. Créées par le Syndicat national des maisons de ventes volontaires (Symev), elles ont pour objet de faire découvrir le monde des enchères aux néophytes et aux curieux, avec tout un tas d’événements organisés par les commissaires-priseurs : expositions, ventes thématiques, conférences, dédicaces, etc. Dans le même temps se déroulent les Journées nationales de l’expertise, qui permettent aux amateurs de venir faire expertiser et estimer gracieusement leurs objets, bijoux et œuvres d’art.
À Venir - Christie’s orchestre le 26 mai sa traditionnelle vente de design. Au cœur de celle-ci se trouvent une trentaine de lots provenant de la station de ski des Arcs, réalisés par Charlotte Perriand (1903-1999). Issues de différents sites et rassemblées par plusieurs collectionneurs, ces pièces revisitent ses formes libres, à l’instar de la table de l’Aiguille Grive ou du banc-console de la résidence La Cascade, tout en utilisant les matériaux à disposition (le sapin) et en adaptant des solutions ingénieuses pour des espaces réduits, comme les escaliers à pas japonais.
Jean Royère - C’est À ce prix qu’un canapé et deux fauteuils Ours polaire de Jean Royère (1902-1981), réalisés vers 1952, ont été vendus lors de la dispersion de la collection du galeriste et collectionneur américain Adam Lindemann à New York, en mars dernier, chez Christie’s. L’ensemble, estimé 1 à 1,5 million d’euros, est non seulement un record pour le modèle, mais aussi un record pour l’artiste, détrônant l’applique à six lumières Liane, adjugée 1,5 million chez Christie’s Paris en 2020. Conçu en 1947 pour l’appartement de la mère du designer, rue du Faubourg-Saint-Honoré à Paris, l’Ours polaire, à l’origine connu sous le nom de Boule ou Banane, est devenu un modèle iconique, notamment grâce à ses courbes douces et enveloppantes et son velours italien.
C’est le nombre de préemptions enregistrées au cours de la vente aux enchères d’une partie du stock de la Galerie Talabardon & Gautier, qui a atteint 5,7 millions d’euros, doublant ainsi son estimation de départ.
Arts Extraeuropéens - Fin mars, Artkhade, la base de données de référence du marché des arts anciens d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques, a publié son rapport annuel. Selon celui-ci, le marché des arts premiers affiche un chiffre d’affaires de 60 millions d’euros en 2022, contre 107,6 en 2021 (- 44 %), « un chiffre qui semble presque rassurant après la démesure de 2021 ». Il faut dire que cette année-là, la dispersion de la collection Michel Périnet avait rapporté 66 millions d’euros à elle seule. Le marché international de l’art tribal retrouve donc son niveau d’avant la crise sanitaire, qui s’établissait à 58,6 millions d’euros en 2019.
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L’indicateur des ventes - Mai 2023
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°764 du 1 mai 2023, avec le titre suivant : L’indicateur des ventes