L’indicateur des ventes - Décembre 2021

C’est du moins ce que révèle le dernier volet du rapport Hiscox sur le marché de l’art en ligne en 2021 : 6,8 milliards de dollars ont été engrangés par le secteur au 1er semestre, soit une croissance de 72 % par rapport à l’année 2020. À cette cadence, les ventes en ligne pourraient atteindre un chiffre historique pour 2021, soit 13,5 milliards de dollars.

À Venir -  C’est Sotheby’s qui a été choisie pour disperser les collections du célèbre couturier Karl Lagerfeld, issues de ses résidences françaises et monégasques. En tout, 1 200 lots passeront sous le marteau : œuvres d’art, mobilier, mais aussi vêtements, voitures et objets personnels. Les premières sessions ont lieu à Monaco du 3 au 5 décembre, puis à Paris du 14 au 15 décembre 2021. Parmi les lots stars figurent un portrait de Karl Lagerfeld réalisé par Takashi Murakami, Dom Pérignon Balloon Venus, une sculpture de Jeff Koons, ou encore le Fauteuil Zénith, 2003, en métal, de Marc Newson.

Cornette De Saint Cyr -  La maison de vente vient d’ouvrir, au sein de son département d’art contemporain, un département consacré à l’art des MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), dont la direction a été confiée à Laure d’Hauteville. Grande spécialiste de ces régions depuis trente ans, elle est notamment la fondatrice de la Beirut Art Fair, mais aussi de la Menart Fair, dont la première édition parisienne s’est tenue en mai – la prochaine aura lieu du 19 au 22 mai tandis qu’une version se tiendra à Bruxelles en janvier. La première vente inaugurant ce nouveau département, qui s’est tenue le 27 octobre, a totalisé 300 000 euros avec frais.

C’est le nombre de minutes qui ont été nécessaires pour vendre 11 œuvres de Picasso appartenant au groupe américain d’hôtels-casinos MGM Resorts pour près de 109 M$, chez Sotheby’s à Las Vegas, le 23 octobre 2021.

Record  - C’est Le Prix obtenu par La Fille au ballon, de Banksy, le 14 octobre 2021 chez Sotheby’s Londres. Il y a trois ans, cette œuvre avait stupéfié le monde de l’art en s’autodétruisant en direct, juste après son adjudication à 1,2 million d’euros, grâce à un broyeur dissimulé dans le cadre – réduisant en lambeaux la moitié inférieure de la toile. Rebaptisée entre-temps Love Is in the Bin (« L’amour est dans la poubelle ») par le mystérieux street artiste britannique, l’œuvre, partiellement hachurée, a cette fois-ci été adjugée à un collectionneur privé asiatique 18 fois son prix de 2018. Elle devient ainsi l’œuvre la plus chère de l’artiste, détrônant Game Changer, réalisée en hommage aux soignants et vendue en mars dernier pour 19,5 millions d’euros.