Suivant une tradition bien établie, la maison suisse Antiquorum organise en avril une vente de montres et pendules de collection au moment où se tient le Salon international de l’horlogerie de Genève. Qu’elles soient Cartier, Breitling, Vacheron ou Rolex, 408 pièces sont mises à l’encan. Chez Antiquorum, on annonce déjà que « de nouveaux records du monde devraient être pulvérisés, en particulier par une rare et importante montre d’homme de Patek Philippe en or jaune de 18 K, avec poussoirs ronds, cadran noir, quantième perpétuel, phases de la lune, chronographe, tachymètre et totaliseur de minutes ». Réalisée en 1963, elle est estimée entre 400/500 000 FS. Beaucoup moins chère, une pendulette de voyage en argent massif et bronze doré du Parisien Lézé, datée vers 1840 et encore dans son étui d’origine, s’annonce aux alentours de 60 000 FS. Plus ancienne encore, une montre à musique par John Rich, en or émaillé (est. 130 000 FS) cache, derrière un paysage maritime avec tour génoise et bateaux de toutes sortes, une scène à automates. Par un jeu ingénieux, celle-ci figure un cheval se désaltérant à une fontaine. Enfin, un chronomètre de poche de Bréguet (est. 75 000 FS), rappelle l’époque où Bréguet dut fuir la France pour cause de Terreur. Elle fut vendue en 1810 au Prince Gagarine pour le prix de 1 200 F, chiffre connu grâce aux comptes de Moreau, l’agent de l’horloger en Russie. Et puisque le temps compte ici plus encore que pour toute autre vente, il est possible de surenchérir en temps réel par Internet sur www.antiquorum.com ou www.theauctionchannel.com
En attendant la grande vente à thème de novembre qui devrait célébrer les 100 ans de la montre-bracelet.
GENÈVE, Hôtel de Bergues, 2 avril.
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À l’heure d’Antiquorum
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°515 du 1 avril 2000, avec le titre suivant : À l’heure d’Antiquorum