Les souvenirs de la famille Hugo

De Victor Hugo, on pourra acquérir une lettre d’amour passionnée autographe des années 1820 à sa fiancée et future femme Adèle Foucher (est. 3 000 euros), un dessin au lavis évoquant un paysage flamand, intitulé Souvenir de Belgique et présenté dans un cadre pyrogravé par Hugo lui-même (est. 50 000 euros) ou encore l’armoire dans laquelle l’écrivain rangeait ses manuscrits (légués à la France à sa mort) à Hauteville House, sa demeure d’exil de l’île de Guernesey entre 1855 et 1870 (est. 3 000 euros).

Parmi les trésors conservés par la famille, figurent un portrait photographique d’Adèle Hugo jeune femme (est. 9 000 euros), la couronne de mariée de 1843 de Léopoldine Hugo, qui décéda accidentellement la même année (est. 1 000 euros) ou encore un lot de trois malles Louis Vuitton au monogramme de Georges Hugo (est. 2 500 euros).

Sera également offert à la vente un étonnant « guéridon parlant » d’époque Napoléon III, en bois laqué noir et polychromé, ayant servi à des séances de spiritisme pratiquées entre amis, notamment par Valentine Hugo, Georges Auric et Raymond Radiguet (est. 1 200 euros). Le guéridon aurait prédit la mort subite du jeune et brillant écrivain Raymond Radiguet (1903-1923). La vente comporte près de cinq cents lots, dont des souvenirs relativement accessibles, comme un éventail d’Adèle Hugo (est. 300 euros) et des livres de la bibliothèque familiale à partir de quelques dizaines d’euros.