Le Palais des congrès de Dijon sera le siège d’une vente exceptionnelle, le 30 novembre. Mes Philippe Sadde et Boris Jivoult y disperseront la collection de meubles et objets d’art du comte François de Salverte. Parmi les cinquante-sept lots de cette vacation, dont le produit attendu est de quelque cinq millions de francs, seront proposées les plus grandes estampilles du XVIIIe siècle.
DIJON. Le XVIIIe a permis l’éclosion de nombreux talents artistiques, où les ébénistes figurent en bonne place. Le comte François de Salverte (1872-1929) fut d’ailleurs l’un des premiers à les recenser dans son ouvrage Les maîtres ébénistes du XVIIIe siècle, paru en 1930. Grand collectionneur lui-même, il a su réunir un rare ensemble de meubles, sièges et d’objets d’art estampillés des créateurs les plus prestigieux du XVIIIe siècle, qui seront mis aux enchères par ses héritiers en règlement des droits de succession. Parmi les objets phares de la vente, un régulateur de parquet en acajou de David Rœntgen retiendra particulièrement l’attention. Estimé 500 000 francs, il ne devrait pas connaître le même sort que celui de la collection Roberto Polo, proposé en novembre 1991 à un million de francs et qui n’avait pas trouvé preneur. Deux autres pièces, estimées chacune 400 000 francs, lui disputeront la vedette : un bureau à cylindre marqueté de Jacques-Laurent Cosson et, surtout, une pendule à l’éléphant de Joseph de Saint-Germain, qui rappelle celle au rhinocéros que possède le Musée du Louvre.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Les estampilles de Dijon
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°48 du 21 novembre 1997, avec le titre suivant : Les estampilles de Dijon