La Biennale des antiquaires ou, plutôt, la Biennale Paris, car tel est désormais son nom, reste l’événement parisien majeur du mois de septembre.
Collectionner - Ça y est ! L’annualisation votée en juin 2015 de la Biennale Paris est effective. La manifestation dédiée à l’art et aux antiquités prend place comme à son habitude au Grand Palais, dans le même décor que l’année passée, signé Nathalie Crinière. Si Mathias Ary Jan, le nouveau président du Syndicat national des antiquaires (SNA), organisateur de l’événement, a envisagé cette édition « dans la continuité du travail engagé sous le dernier conseil d’administration », celle-ci apporte son lot de nouveautés. La plus importante d’entre elles concerne le vetting, commission d’admission des objets coprésidée par Frédéric Castaing, président de la Compagnie nationale des experts (CNE), et Michel Maket, président du Syndicat français des experts professionnels en œuvres d’art et objets de collection (Sfep). Désormais, les exposants ne peuvent plus faire partie du vetting, une bonne manière de lutter contre ceux qui abusaient de leur double casquette. « En renforçant les critères d’indépendance et d’authenticité, nous envoyons un signal fort au marché », souligne Frédéric Castaing. De quoi rassurer les collectionneurs venus admirer près de 5 000 objets d’art, toutes spécialités, pays et époques confondus, présentés par les quelque 90 exposants (contre 124 en 2016), dont une majorité de français.
Aussi, en arpentant les allées du rez-de-chaussée – le premier étage est fermé cette année –, le visiteur peut découvrir tant du mobilier ancien et de la sculpture européenne que des arts extra-européens, comme l’art tribal ou l’art asiatique, mais aussi des tapisseries anciennes, de l’art moderne et contemporain, du design ou encore de la peinture ancienne, ainsi que des bijoux. En revanche, Cartier, Chanel ou Dior, absents l’an passé, ne sont toujours pas revenus. Parmi les marchands dévoilant leurs plus belles trouvailles figurent les parisiens Brame & Lorenceau, Bérès, Downtown-Laffanour, Chevalier, Kevorkian, Meyer Oceanic Art, Philippe Perrin, Jacques Leegenhoek, Gismondi ou Steinitz ainsi que les galeries étrangères comme Röbbig Munchen (Munich), Sycomore (Genève) et les londoniennes Richard Green, Kent Antiques et Robilant Voena.
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Les chefs-d’œuvre de la Biennale Paris
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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°704 du 1 septembre 2017, avec le titre suivant : Les chefs-d’œuvre de la Biennale Paris