Le Salon national des antiquaires de Rouen se tiendra du 11 au 19 octobre, de 14h à 21h en semaine, et de 10h à 20h le week-end. Cette XXIe édition réunira cent cinquante marchands français et étrangers au Parc des expositions de la cité normande. Une exposition autour de cinq siècles d’histoire du siège et un cycle de cinq conférences sur le même thème seront également organisés dans le cadre de la foire.
L’embarquement de la flotte turque à Jaffa, la plus grande œuvre connue du peintre orientaliste allemand Gustav Bauernfeind (1848-1904), sera mis en vente par Carola van Ham à Cologne, le 24 octobre, avec une estimation de 250 000 deutschemarks (840 000 francs). Le tableau, signé et daté "G. Bauernfeind, München 1888, Jaffa, Palästina", n’était connu que par des photographies. Retrouvé dans une collection privée à Cologne, il a toujours son cadre original et serait bon état.
Amberes Veiligen b.v.b.a. mettra aux enchères à Anvers, les 20 et 21 octobre, un ensemble de 749 lots dont le produit attendu s’élève à quinze millions de francs belges (2,5 millions de francs français). À noter parmi les tableaux modernes, deux œuvres de Bekaert – La toilette et Les serres royales à Bruxelles – qui sont estimées plus de 100 000 francs belges, et parmi la cinquantaine de meubles proposés, une commode Louis XV en noyer marqueté, estimée 160 000 francs, et un secrétaire à cylindre Louis XVI en acajou, 250 000 francs belges. Trois cents gravures des XVIe et XVIIe siècles estimées de 12 000 à 30 000 francs belges, et une quinzaine de pots à tabac des XVIIIe et XIXe siècles, en faïence de Delft, retiendront aussi l’attention des amateurs.
European Auction Company effectuera sa rentrée le dimanche 12 octobre au Parc-Hôtel Alvisse, à Luxembourg. Au cours de cette vacation, seront mis aux enchères des bijoux, de l’argenterie, des céramiques, des tapisseries, des meubles, des sculptures, des dessins ainsi que des tableaux anciens et modernes.
"Deux cents ans d’arts décoratifs français" seront proposés par Christie’s, à New York, le 21 octobre. Un tableau de Nicolas Lancret, un secrétaire de Weisweiler, dix-huit assiettes en argent du service Orloff et d’uniques pièces de porcelaine sont quelques-uns des objets réalisés entre la seconde moitié du XVIIe et la première moitié du XIXe siècle qui seront mis en vente pour un produit attendu de cent vingt millions de francs.
Gravures et lithographies issues de la collection personnelle de Félix Buthot seront vendues à Londres par Sotheby’s, le 22 octobre. Ces œuvres dépeignent des scènes contemporaines de la vie française, la vie noctambule parisienne, des paysages fantastiques… et sont estimées entre 6 000 et 15 000 francs.
Une vente de présentation de parfums sera organisée par Phillips à Genève, le 26 octobre. Pour la seconde fois de l’année, 287 lots seront ainsi dispersés, parmi lesquels de nombreuses créations inédites. Rédigé par Christie Mayer Lefkowith, par ailleurs auteur de L’art du parfum, le catalogue présentera un grand nombre de miniatures et de flacons testeurs, sans oublier de rares objets proposés dans leurs coffrets, tels Le collier d’Isabey, estimé entre 11 340 et 14 580 francs, ou Caresse parisienne, des parfums Guyla, entre 12 150 et 16 200 francs.
La petite blanchisseuse de Pierre Bonnard, lithographie réalisée en 1896, a été adjugée 380 000 francs par Me Picard, le 25 septembre à Drouot. Au cours de cette treizième vente Petiet, qui a totalisé un produit de 3,5 millions de francs, seules huit estampes sur les deux cent quatre proposées ont été ravalées. À noter parmi les plus belles enchères : La Femme au chevalet de Jacques Villon, adjugée 100 000 francs contre une estimation de 40 000 francs ; Le Nu renversé près d’une table Louis XV de Matisse, 95 000 francs (estim. 50 000 francs) ; La table Louis-Philippe de Roger de La Fresnaye, 93 000 francs (estim. 40 000 francs) et la Tête de femme de profil de Picasso, 85 000 francs (estim. 50 000 francs).
Deux foires d’éditeurs de livres d’artistes sont organisées. La première, ArtistBook International, rassemblera les 11 et 12 octobre, de 10h à 19h, au 57 rue de la Roquette à Paris, quinze éditeurs et galeristes, dont les Éditions Picaron, Memo, Sixtus, Denis Ozanne, Camille von Scholz… À cette occasion sera présenté, le samedi à 18h, l’ouvrage d’Anne Mœglin-Delcrois, Esthétique du livre d’artiste, édité par Jean-Michel Place/Bibliothèque nationale de France. La seconde se déroulera à New York du 7 au 9 novembre, de 11h à 19h. Cette quatrième New Edition Fair, organisée par Rik Gadella et Daniel Elias, aura lieu au Drawing Center, à Soho.
Le Salon des antiquaires de Marseille se tiendra au Parc Chainot du 18 au 26 octobre, de 10h à 19h, et jusqu’à 23h le vendredi. Après la journée réservée aux professionnels, le 17, une centaine de marchands présenteront au public des meubles, tableaux et objets d’art, tous contrôlés par des experts.
Les arcades du Parc des Princes, à Paris, accueilleront quatre cents brocanteurs, les 18 et 19 octobre, de 9h à 19h. Venus de la France entière, ces marchands proposeront sculptures, peintures et objets d’art.
Les étoffes anciennes de la collection Barroux, vendues par Me Tajan et Aymeric de Villelume le 24 septembre à Drouot, ont été adjugées à des prix records. Deux métrages de Daniel Marot, livrés en 1699 à Guillaume III d’Orange, ont ainsi respectivement atteint 16 630 et 31 030 francs ; un lampas très floral à fond cannetillé, dans le goût de Jean Revel, est parti à 46 560 francs, et un brocart aux citrons à 49 885 francs. Les enchères ont même été poussées jusqu’à 86 467 francs pour dix-sept mètres de velours de laine rubis d’époque Louis XIV. Enfin, les trente-six lés du papier peint panoramique en grisaille de la manufacture Zuber, Les courses de chevaux, représentant six tableaux peints par Jean-Julien Deltil, ont trouvé acquéreur à 53 210 francs.
1,1 million de francs, tel est le produit de la vente de photographies qui s’est tenue le 29 septembre, à Drouot. Les cent soixante et un lots vendus, sur les deux cent vingt et un proposés par Me Godeau, ont été principalement acquis par des amateurs français et britanniques. Un Brésilien a enchéri par téléphone, et la Bibliothèque Nationale a préempté huit lots. La plus haute enchère, 43 000 francs, a été portée sur un tirage sur papier salé d’Humbert de Molard. Parmi les meilleurs prix obtenus, signalons Le dôme de Florence par Eugène Piot, estimé 10 000 francs et adjugé 31 000 francs, et l’Étude de nu féminin de Laure Albin-Guillot, vendue 31 500 francs. Les deux cent dix masques mortuaires sont, quant à eux, partis à leur prix d’estimation : 25 000 francs.
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°45 du 10 octobre 1997, avec le titre suivant : Les Brèves : Le Salon national des antiquaires de Rouen, Gustav BauernÂfeind...