Parallèlement à la Biennale des Antiquaires qui se tient au Carrousel du Louvre, plusieurs galeries parisiennes, comme Gérard Orts, exposent à la gare d’Auteuil. Un des points forts de cette exposition est sans contexte les trois Breughel qu’expose la galerie Florence de Voldère. Chaque tableau étant d’un membre différent de la célèbre dynastie d’artistes. La Création d’Adam, huile sur cuivre de Jan Breughel le Jeune (1601-1678), le plus celèbre de cette famille, inaugure une série sur le paradis terrestre. Adam est représenté dans un Paradis peuplé d’animaux.
Le Cortège de Noces de Pieter Breughel d’Enfer (vers 1564-1637/38) est l’une des six variantes de cette composition dont la création serait attribuée à Pieter Breughel l’Ancien, son père. Enfin, Danse autour de l’arbre de mai de Pieter Breughel III, reprend une scène de kermesse inventée par Pieter Breughel d’Enfer, père de Pieter Breughel III, mais on reconnaît habituellement sa marque personnelle à l’élongation des personnages. La dynastie Breughel a été active en Flandre et en Italie jusqu’au début du XVIIIe siècle. Le travail de ces différents membres oscille entre ce qu’on pourrait appeler une « industrie de la copie » obéissant à une logique commerciale et des recherches personnelles de sujets ou de traitement. Avec d’autres tableaux de David Vinkeboons, Martin van Cleve ou Isaac Willaerts, la galerie Florence de Voldère participe ainsi à la redécouverte de la peinture du Nord de l’Europe si importante à l’esthétique occidentale.
PARIS, gare d’Auteuil, 15 septembre-1er octobre.
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Les Breughel à Auteuil
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°519 du 1 septembre 2000, avec le titre suivant : Les Breughel à Auteuil