Barry Friedman, collectionneur et marchand d’art américain aux goûts éclectiques, met en vente à Drouot cent cinquante sculptures en verre réalisées par une vingtaine d’artistes dûment choisis.
Sa passion pour le verre contemporain remonte aux années 1990. L’un de ses premiers coups de cœur a été pour le travail de Michael Glancy, qui adopte le processus d’électroformage du métal et du verre (est. 10 000 à 25 000 euros pièce). Utilisant les grandes traditions de la verrerie vénitienne, l’œuvre du Japonais Yoichi Ohira force l’admiration. Maniant à la perfection la technique des baguettes et murines translucides et opaques, Ohira fait preuve d’une incroyable capacité d’invention (est. 2 200 à 15 000 euros l’unité). Citons encore les formes soufflées et façonnées en tablettes architectoniques de Laura de Santillana, l’une des rares femmes actives à Murano (est. 2 000 à 14 000 euros), ainsi que les créations colorées en fils de verre thermoformés de Toots Zynsky (est. 3 500 à 16 000 euros), le premier artiste contemporain du verre à qui le Museum of Modern Art de New York ait directement passé commande d’une pièce en 1984.
Alors que le marché du verre contemporain s’est solidement développé aux États-Unis, Barry Friedman souhaite que les amateurs d’art européens s’y intéressent un peu plus. C’est pourquoi les estimations ont été fixées très raisonnablement, en dessous des prix d’œuvres équivalentes que l’on peut trouver en galeries.
Le 3 octobre à Drouot-Montaigne, maison de ventes Camard & Associés, 18, rue de la Grange-Batelière Paris-9e, tél. 01 42 46 35 74, www.camardetassocies.com
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Le verre contemporain
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°639 du 1 octobre 2011, avec le titre suivant : Le verre contemporain