Sous l'impulsion de l'Égyptien Zahi Hawas, secrétaire général du Conseil suprême des antiquités (CSA), en poste depuis deux ans, une guerre sans merci a été déclarée contre le trafic d'antiquités, dans un pays où jusqu'à présent la corruption a toujours eu le dernier mot. L'arrestation en avril de Tareq al-Soweissi, après un an de filature, a défrayé la chronique. L'homme est un membre influent du Parti national démocrate (PND), actuellement au pouvoir, mais c'est surtout la première fois qu'un Égyptien est démasqué à la tête d'un trafic gigantesque. Depuis, les complicités tombent, avec des coups de filet en Égypte chez de hauts gradés, des inspecteurs du CSA, des politiques. Des trafiquants américains et européens seraient liés à ce réseau. En France, les enquêteurs sont sur les traces d'un correspondant d'origine marocaine, un marchand connu sous le pseudonyme de "La gazelle".
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Le trafic mondial d'antiquités égyptienne mis à mal
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°176 du 12 septembre 2003, avec le titre suivant : Le trafic mondial d'antiquités égyptienne mis à mal