Les organisateurs du salon parisien, lancé en 1989 avec un mariage d’époques et de genres jugé audacieux au début des années quatre-vingt-dix, ont préféré surseoir à la neuvième édition, prévue du 22 février au 2 mars à l’Espace Eiffel-Branly, mais gardent l’intention de relancer la foire en 1998.
PARIS. Sévèrement concurrencé ces dernières années par le nombre grandissant de salons régionaux, nationaux et internationaux, le Salon de mars avait également été frappé de plein fouet, à l’image du marché parisien, par la récession économique.
Ses organisateurs, Florence Benhaïm, directrice de la société Médi Art, et le galeriste Daniel Gervis, avaient demandé aux pouvoirs publics, l’an dernier, l’autorisation de regagner le plateau Joffre, l’espace vert en face de l’École Militaire où une grande tente avait abrité les cinq premières éditions du salon. L’obtention du plateau Joffre, distant de quelques centaines de mètres de l’Espace Eiffel-Branly – lui-même une structure temporaire accueillant des foires comme le Salon des beaux-arts et la Fiac – était devenue, pour Florence Benhaïm et Daniel Gervis, une condition sine qua non de l’organisation d’un Salon de mars qu’ils souhaitaient de meilleure qualité et pour lequel ils exigeaient un local prestigieux. Selon les organisateurs, la Ville de Paris a cédé en décembre à leurs pressions, mais n’a pas voulu signer d’autorisation avant le mois prochain ; d’où la décision, prise le mois dernier par Florence Benhaïm et Daniel Gervis, de surseoir à l’édition 1997 du Salon de mars.
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Le Salon de mars 1997 n’aura pas lieu
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°32 du 1 janvier 1997, avec le titre suivant : Le Salon de mars 1997 n’aura pas lieu