C’est la romancière et poète Zoé Valdés, auteur à succès de La Douleur du dollar, qui a convaincu de mettre sous le feu des enchères une partie de la collection de Robert Altmann. Fuyant la France en raison du nazisme, le peintre arrive à Cuba dans les années 1940 et vit alors l’effervescence d’une scène culturelle issue du monde entier. Il y admire, côtoie et collectionne les artistes les plus significatifs de ces heures de gloire de l’île : Wifredo Lam, Amélia Peláez, Samuel Feijóo, Guido Llinas, Joaquín Ferrer…
Les quatre-vingt-seize lots sélectionnés par Piasa, témoignages de cette époque dorée, sont estimés 350 000 euros et les prix, fixés de façon très raisonnable, s’échelonnent entre 300 et 200 000 euros. D’Amélia Peláez, exposée au MoMA dès 1944 puis à la Biennale de Venise, est proposée une huile sur toile, composition à dominante de bleu, estimée entre 150 000 et 200 000 euros (hors frais). On remarque également Beso 8, de Servando Cabrera Moreno (est. 10 000-15 000 euros), et un Nu féminin au pastel sec de René Portocarrero (est. 9 000-12 000 euros).
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Le pari cubain de Piasa
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €le 26 novembre à 17 h, Piasa Rive Gauche, 83, rue du Bac, Paris-7e, www.piasa.fr
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°663 du 1 décembre 2013, avec le titre suivant : Le pari cubain de Piasa