Relativement sous-coté pour l’instant, l’art graffiti pourrait bien devenir la nouvelle tendance chez les amateurs d’art contemporain. Issu de la culture populaire hip-hop, le dessin graffiti fait irruption dans les années 1970 aux États-Unis. Cet art des rues gagne l’Europe quelques années plus tard. Certains graphistes, traceurs ou pochoiristes, adeptes de la bombe aérosol, ont créé des œuvres artistiques à part entière et acquis peu à peu une légitimité. Des galeries se sont mises à s’intéresser à leur travail.
Une vingtaine d’œuvres graffiti et post-graffiti ont été réunies pour une vente chez Artcurial. Au programme : Balle de match, hôpital éphémère, toile de 1993 par John Perello dit JonOne, Américain de Harlem ayant débarqué en France en 1987 (est. 15 000 euros) ainsi que Néons Blues (1989) et Thunder (1990), deux œuvres du New-yorkais John Crash Matos dit Crash (est. 3 500 euros l’une). Ou encore Project Jupiter (1990) et Bar Code (1983) deux tableaux aux références futuristes signés Futura 2000 (est. 4 000 euros pièce).
Les artistes graffiti européens répondent aux noms de Alex/Mac Crew avec un tryptique représentant l’icône hip-hop assassiné Jam Master Jay, ou de Seak avec Module (2003), image biomécanique peinte dans un style 3D (est. 1 500 euros chacun).
Art contemporain, vente le 6 juin à l’hôtel Dassault, 7, rond-point des Champs-Élysées, Paris VIIIe, maison de ventes Artcurial, tél. 01 42 99 20 20, www.artcurial.com
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Le graffiti s’embourgeoise
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°592 du 1 juin 2007, avec le titre suivant : Le graffiti s’embourgeoise