Pour son édition de février, l’Olympia Antiques Fair, grande foire londonienne consacrée aux objets anciens et aux beaux-arts, accueille une section de design contemporain. Elle offre en outre à ses visiteurs la première exposition d’art phénicien jamais présentée en Grande-Bretagne.
LONDRES (de notre correspondante) - Avec 140 exposants, l’Olympia Antiques Fair de février reste en deçà de celles de novembre et de juin. Cette édition a cependant l’originalité de présenter, pour la première fois, une section de design contemporain. À côté des traditionnels tableaux de l’époque victorienne, du mobilier en chêne et de la porcelaine bleue et blanche, le département “Modernground” met en valeur le travail de 25 créateurs contemporains. L’effet escompté est double : la manifestation devrait séduire un public plus jeune et attirer dans le domaine du design contemporain – nouveau et plus abordable – l’attention de collectionneurs établis. L’idée est plutôt amusante et le mariage de domaines si différents tout à fait réussi.
Autre attrait, la foire comprend des objets d’art phénicien, prêtés par diverses collections publiques et privées. Il s’agit de la première exposition d’art phénicien jamais organisée en Grande-Bretagne. La majeure partie de la foire reste évidemment consacrée aux beaux-arts et aux antiquités. Comme à l’habitude, elle offre des pièces de grande qualité aux collectionneurs, décorateurs et amateurs de meubles.
OLYMPIA ANTIQUES FAIR, 24 février-1er mars, Earl’s Court Exhibition Center, Warwick Road, Londres, tél. 44 171 385 1200.
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Le design gagne l’Olympe
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°53 du 30 janvier 1998, avec le titre suivant : Le design gagne l’Olympe