Sous la plume de Jean-Louis Gaillemin, Guy Ladrière apparaît comme « un visuel, un sensuel, un curieux. »
Cet antiquaire du quai Voltaire évoque avec plaisir son arrivée dans le métier, via la chine en province, puis les puces, sa découverte des émaux et faïences de la collection Spitzer, son association avec Charles Ratton, l’expert en arts primitifs. De son goût pour le Moyen Âge, il passe au Grand Siècle, puis du XVIIIe au XIXe. De la sculpture avant tout car « c’est le domaine dans lequel je me sens le plus à l’aise et où l’on peut faire encore quelques trouvailles. » Mais il vante surtout le culot que doit avoir un antiquaire : « Il faut savoir acheter avant tout le monde quelque chose qui n’existe pas, qui ne peut pas exister, comme un dessin de Dürer à 6000 F ou un grand bronze antique. » Pour la Biennale il a fait appel au très cultivé Pierre-Hervé Valbaum qui n’hésite pas à citer Le Salon de Mr. Townley par Zoffany pour sa décoration.
Galerie Ratton-Ladrière, 11, quai Voltaire, 75007 Paris, tél. 01 42 61 29 79.
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Le culot de Guy Ladrière
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°519 du 1 septembre 2000, avec le titre suivant : Le culot de Guy Ladrière