Nous demandons chaque quinzaine à un marchand de nous présenter l’objet de sa galerie – simple ou précieux – qui lui tient le plus à cœur, en nous expliquant pourquoi.
Alain de Monbrison, spécialiste des arts primitifs, a été séduit par cette statue Holo provenant de la région Kwango, au Zaïre. Liées au culte des ancêtres, ces statuettes étaient placées dans de petits sanctuaires, à proximité des habitations. Issue de l’ancienne collection Joseph Corneille Van den Boegaerde, cette œuvre mystérieuse du XIXe siècle est pour lui “un magnifique témoignage du caractère éminemment spirituel de l’art africain”. Haute de 71 cm, oubliant les contraintes de la matière – le bois se plie en une succession d’inflexions souples et naturalistes –, elle est ”toute entière courbée dans une méditation qui envahit ses volumes”. Elle est intériorité et recueillement. Alliées à un esthétisme certain, ces raisons justifient son prix de 350 000 francs.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Le coup de cœur de Alain de Monbrison, antiquaire
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°48 du 21 novembre 1997, avec le titre suivant : Le coup de cœur de Alain de Monbrison, antiquaire