Certaines œuvres proviennent de l’Estate de l’artiste, d’autres de collections, et tout n’est pas à vendre car la sélection fait appel à des prêts. Elle comporte deux références historiques : Study for Rosenquist’s Spaghetti & Grass (1966) évoque la première exposition de Sturtevant en Europe, à Paris, en 1966 à la Galerie J : fermée au public, celle-ci pouvait se regarder seulement depuis la rue, à travers une fenêtre. Les Warhol Flowers (1990) sont également un clin d’œil à l’histoire de la galerie avec l’artiste : le tableau a été créé pour la première exposition que Thaddaeus Ropac lui a consacrée dans l’espace parisien qu’il venait d’ouvrir. La dernière présentation de son travail à Paris a eu lieu cet été dans le cadre de l’exposition collective « Le monde comme il va », à la Bourse de commerce-Pinault Collection (où était montrée l’installation Duchamp 1 200 Coal Bags, 1973-1992). Quels sont aujourd’hui les musées, les collections privées ou les fondations susceptibles d’acquérir une de ces œuvres historiques (entre 200 000 et 1,5 million d’euros pour les pièces de cette exposition) ? « Son marché est devenu très international, assure la galerie. Début 2025, le CAAC Sevilla accueillera la première exposition de l’artiste en Espagne, car son public ne cesse de s’élargir. »
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Le centenaire « sexy et funky » de Sturtevant
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°643 du 15 novembre 2024, avec le titre suivant : Le centenaire « sexy et funky » de Sturtevant