Absents de Drouot depuis décembre, l’Art nouveau et l’Art déco seront à l’honneur dans trois ventes du mois d’avril.
PARIS - Le 12 avril, Me Francis Briest dispersera 120 lots de verrerie et mobilier, estimés autour de 2 millions de francs, dont huit lots de meubles de Pierre Chareau appartenant à un particulier parisien. Particulièrement fins dans leur dessin, parmi d’autres pièces plus usuelles, une paire de fauteuils, vers 1920, avec un dossier "gondole" à six pans coupés (estimés entre 180 000 et 200 000 francs) et un bureau plat en ébène de Macassar, estimé entre 200 000 et 250 000 francs.
Le Corbusier est représenté par un fauteuil tubulaire chromé, estimé 10 000 à 15 000 francs, et Majorelle par un cabinet de travail – un bureau et une bibliothèque –, en placage d’ébène de Macassar, estimé entre 120 000 et 150 000 francs.
Le 16 avril, assisté du cabinet d’expertise Félix Marcilhac, Me Jacques Tajan mettra en vente une quinzaine d’œuvres en verre de Daum, une dizaine de Lalique et une trentaine de verreries d’Émile Gallé, qui, décidément, reviennent en salle de vente après plusieurs années de purgatoire. Une lampe de table de Gallé, dont l’abat-jour est orné d’un décor de papillons, est estimée entre 200 000 et 250 000 francs, et une coupe en forme de conque marine à décor d’algues, du même artiste, 300 000 à 350 000 francs.
À côté d’une table basse de Jean-Michel Frank, gainée de galuchat et estimée entre 100 000 et 150 000 francs, figure un lit de repos en forme de gondole, gainé de parchemin, 1937, d’André Arbus, estimé 200 000 à 250 000 francs, et, avec la même estimation, un fauteuil du dessinateur, décorateur de cinéma et créateur de meubles Paul Iribe.
Me Jean-Louis Picard, le 17 avril, dispersera également, entre autres, une trentaine de verreries et de sculptures Art déco. Y figureront notamment quatre bronzes de Joseph Csaky, estimés 10 000 à 20 000 francs, des plats de Longwy, et Femmes nues, deux sujets en plâtre patiné de Maurice Guiraud Rivière, estimés entre 8 000 et 10 000 francs.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
L’Art déco de nouveau à Drouot
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°24 du 1 avril 1996, avec le titre suivant : L’Art déco de nouveau à Drouot