PARIS - Le 15 novembre, à Drouot, plusieurs importantes céramiques chinoises, mises en vente sous le marteau de Dominique Ribeyre, ont réalisé de bons résultats.
Un vase piriforme d’époque Yuan, en porcelaine à décor bleu et blanc, modèle rare par sa forme, sa taille imposante, son décor et son ancienneté (2e quart du XIVe siècle) était estimé 500 000 euros. Il a été emporté pour plus de 2 millions d’euros par le marchand londonien Giuseppe Eskenazi.
Un vase à vin « siguang » du XVIIIe siècle, en bronzes doré et cloisonné, à décor de dragons a été adjugé à un amateur chinois pour 309 000 euros, le double de son estimation. Ce prix reste cependant en deçà
des 370 400 euros atteints le 14 juin, à Paris, chez Christie’s pour un modèle identique sans couvercle.
Une rare paire de terrines couvertes de la Compagnie des Indes, vers 1730, en porcelaine blanche décorée d’émaux polychromes et ornée des armoiries de Jean de Fulvy, a été adjugée 110 400 euros contre une estimation de 25 000 euros. Mais, contre toute attente, le vase « bouteille » de la famille rose à décor « mille fleurs » d’époque Qianlong, (XVIIIe siècle), orné d’un dragon à cinq griffes recouvert d’écailles en corail sur fond or et estimé 300 000 euros, n’a pas trouvé preneur.
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L’art asiatique à l’honneur
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°248 du 1 décembre 2006, avec le titre suivant : L’art asiatique à l’honneur