À Paris, en régions et dans le monde, les expositions à voir dans les galeries et chez les antiquaires.
Jean-Michel Fauquet
Galerie Claude Bernard – Paris-6e
Jusqu’au 27 décembre 2014
Pour sa première exposition personnelle à la Galerie Claude Bernard, le photographe plasticien Jean-Michel Fauquet, né à Lourdes en 1950, dévoile une quarantaine d’œuvres inédites : ce sont des tirages argentiques rehaussés à l’huile sur papier baryté, donc chaque tirage est une œuvre unique : la fourchette des prix oscille entre 4 000 et 30 000 euros. Dans ce monde obscur qu’il façonne en faisant appel à sa propre mémoire, apparaissent des objets mystérieux et des personnages fantasmagoriques qui troublent et captivent le regardeur. Un beau catalogue, préfacé avec sensibilité par l’écrivain Stéphane Audeguy, est vendu aux visiteurs au prix de 15 euros.
« Jean-Michel Fauquet », Galerie Claude Bernard, 5/7, rue des Beaux-Arts, Paris-6e, www.claude-bernard.com
Keith Haring
Galerie Laurent Strouk – Paris-8e
Jusqu’au 27 décembre 2014
Laurent Strouk expose pour la deuxième fois dans sa galerie Keith Haring (1958-1990), pionnier du street art devenu, avec le temps, extrêmement populaire : « Je veux être capable de faire concurrence à la télévision », précisait l’artiste. Une cinquantaine d’œuvres (peintures, dessins, sculptures), allant de 1981 à 1989, aborde les thèmes chers à cet artiste très attachant, à la trajectoire fulgurante : la lutte contre l’homophobie, l’épidémie du sida, l’avidité ou la menace nucléaire. Les prix des pièces se situent entre 100 000 et un million d’euros.
« Keith Haring – Peintures, dessins, sculptures », Galerie Laurent Strouk, 2, avenue Matignon, Paris-8e, www.laurentstrouk.com
Henri Valensi
Galerie Le Minotaure – Paris-6e
Jusqu’au 13 décembre 2014
Benoit Sapiro, de la Galerie Le Minotaure, organise pour la première fois, en collaboration avec le galeriste Alain Le Gaillard, une rétrospective Henri Valensi (1883-1960). Grâce à l’action de ces deux galeristes et à l’accrochage « Modernités plurielles » du Centre Pompidou qui dévoile ses pièces, ce plasticien précurseur du Futurisme et fondateur du Musicalisme bénéficie d’une reconnaissance posthume méritée. Une soixantaine de dessins et peintures, pour des prix allant de 2 000 à 90 000 euros, montre un travail haut en couleur, empreint de rythme et de mouvement. On y court !
« Rétrospective Henri Valensi. Du Futurisme au Musicalisme », Galerie Le Minotaure, 2, rue des Beaux-Arts, Paris-6e, www.galeriele-minotaure.com
David Raffini
Galerie Maud Barral – Nice (06)
Jusqu’au 15 décembre 2014
Maud Barral donne carte blanche à David Raffini, né en 1982 à Bastia, qui propose l’exposition « Défigurer ». Une installation immersive inédite, constituée de divers médiums (peintures, sculptures, vidéos…), témoigne du champ global d’expérimentation de cet artiste cherchant à faire baigner le visiteur dans une ambiance de « catastrophe réglementée » : les pièces dévoilées dépassent la dichotomie abstraction/figuration afin de proposer une forme d’archéologie affichant les gestes stratifiés nés de la pratique de ce jeune plasticien aventureux.
« David Raffini, Défigurer », Galerie Maud Barral, 16, quai des Docks, Nice (06), www.galerie-maud-barral.com
Markus Lüpertz
Galerie Suzanne Tarasieve – Paris-3e
Jusqu’au 20 décembre 2014
En prélude à la rétrospective au Musée d’art moderne de la Ville de Paris au printemps 2015, la galeriste Suzanne Tarasieve présente une expo personnelle du tumultueux Markus Lüpertz, né en 1941 à Reichenberg (Bohême). Cette passionnante « Promenade » dans l’œuvre de ce pilier du néo-expressionnisme allemand rassemble non seulement des œuvres historiques des années 1960 et 1980, telles que les Dithyrambe, mais aussi des peintures et sculptures récentes, inspirées par le primitivisme de l’art tribal et les divinités de la mythologie grecque. Les prix oscillent entre 4 000 et 200 000 euros.
« Markus Lüpertz, Promenade, 1963-2014 », Galerie Suzanne Tarasieve, 7, rue Pastourelle, Paris-3e, 2013. suzanne-tarasieve.com
Alechinsky
Galerie Lelong – Paris-8e
Du 27 novembre au 7 février 2015
Pour son nouveau solo show chez Lelong, Pierre Alechinsky propose une immense peinture acrylique réalisée sur papier de Chine marouflé sur toile ainsi que deux suites de peintures verticales composées autour d’un « hublot » gravé. On devine, à travers le tracé élégant des formes et le jeu subtil des couleurs vives, toute la sagesse d’un artiste d’envergure accordant une grande liberté à son impressionnante maîtrise picturale. À la librairie, de belles estampes rehaussées sont proposées à des prix démarrant à 4 000 euros.
« Pierre Alechinsky, à l’heure qu’il est », Galerie Lelong, 13, rue de Téhéran, Paris-8e, www.galerie-lelong.com
Ouverture de galerie
Galerie Bartoux – Paris-8e
Le marchand d’art contemporain Robert Bartoux avait choisi, en 2003, d’ouvrir sa première galerie parisienne sur les Champs-Élysées. En 2014, c’est en face du Bristol, rue du Faubourg-Saint-Honoré, que la famille Bartoux ouvre un nouvel espace avec pour objectif de quitter l’embourgeoisement feutré du monde des arts afin de « démocratiser le marché de l’art, de l’ouvrir à tous ». Pour fêter cette nouvelle adresse, une expo collective montre, sur 150 m², des signatures légendaires, comme Bacon, Dalí, Miró et Warhol, ainsi que le Français Philippe Pasqua, qui, pour l’occasion, montre des sculptures en bronze chromé (Le Bonzaï, L’Olivier) et une vanité en peinture. Les prix se situent entre 10 000 et 500 000 euros.
Nouvelle galerie Bartoux à Paris, 69, rue du Faubourg-Saint-Honoré, Paris-8e, www.galeries-bartoux.com
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
L’actualité des galeries - Décembre 2014
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°674 du 1 décembre 2014, avec le titre suivant : L’actualité des galeries - Décembre 2014