Quand le Salon d’automne de 1905 ouvre ses portes au Grand Palais, la salle VII déclenche les foudres de la critique.
Là, a pris place un groupe de jeunes peintres réunis autour d’Henri Matisse, Kees Van Dongen et Maurice de Vlaminck. Face aux petits bustes académiques du sculpteur Albert Marque, le contraste de leurs œuvres est violent – ce qui fera dire au critique Louis Vauxcelles : « C’est Donatello chez les Fauves ! » Ce groupe d’artistes, bientôt rejoints par Georges Braque, Othon Friesz, Louis Valtat ou encore Auguste Chabaud, libèrent la couleur, sans plus se préoccuper de la ligne et des règles de la perspective. Leurs grands aplats de tons purs donnent lieu ainsi à une expressivité chromatique sans précédent. C’est à ce courant artistique, qui ouvre le bal des avant-gardes, que la galerie consacre son accrochage de printemps avec une trentaine d’œuvres (prix entre 60 000 et plus d’1 M€).
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Lâchez les Fauves ! - En galerie
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°775 du 1 mai 2024, avec le titre suivant : Lâchez les Fauves ! - En galerie