PARIS
La manifestation qui réunit maintenant des libraires et des experts en objets d’art semble avoir trouvé son public et sa formule.
![Stand de la librairie Jean-Yves Lacroix pendant le Salon du livre rare et de l’objet d’art 2018](/sites/lejournaldesarts/files/styles/libre_w468/public/2018-04/slam-2018-librairie-lacroix.jpg?itok=uCBBiB4i)
Depuis deux ans, libraires et experts en objets d’art se réunissent au Grand Palais, le temps pour les uns de présenter leurs plus beaux livres tandis que les autres ont à cœur de mettre en avant leur métier d’expertise. L’événement a rassemblé 20 200 visiteurs du 12 au 15 avril (en progression de 20 %). « Il y a une bonne synergie entre les deux disciplines. J’ai vu certains de mes clients arpenter les allées dévolues aux objets et inversement », a souligné Henri Vignes, président du Syndicat national de la librairie ancienne et moderne (SLAM) co-organisateur du salon.
Du côté des 150 libraires, « j’ai observé un intérêt très soutenu de la part de la clientèle mais aussi la présence de nouveaux collectionneurs, davantage que l’an passé », a indiqué Henri Vignes qui a vendu entre 150 et 200 livres issus de la bibliothèque de Pierre Clarac avec des prix entre 300 et 10 000 euros. Même succès pour Laurent Coulet (Paris) qui a cédé une des pièces phare de cette édition, un questionnaire inédit rempli par Marcel Proust en 1887 à 15 ans (autour de 250 000 €). Frédéric Castaing a fait effet avec une vitrine consacrée aux « femmes combattantes », l’occasion de rendre hommage « à toutes ces mères courage ». Le spécialiste a notamment cédé des autographes de Rose Parks ou encore Rosa Luxembourg.
La cinquantaine d’experts présents étaient également satisfaits. « De nombreux contacts ont été pris en vue d’expertise, ce qui était notre but. Nous sommes un salon d’experts et en aucun cas un énième salon d’antiquaires », a précisé Geneviève Baume, présidente de la CNES, la chambre nationale des experts, co-organisatrice. Parmi les nouveaux venus, certains n’avaient pas participé à un salon depuis une décennie, comme les deux experts en mobilier ancien, Philippe Vichot et François Hayem : « je me suis décidé parce que c’était organisé par la CNES, un gage de qualité !». Même argument pour Alexandre Piatti qui a vendu dès les premières heures un siège d’apparat italien, fin XVIe tandis que Robert Vallois a cédé un bronze de Csaky (autour de 40 000 €) et qu’Antoine Boccador a vendu un buste de Sainte Cécile, du XVIIe siècle.
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La nouvelle version du Salon du livre rare et de l’objet d’art se consolide
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