Spécialiste de l’art aborigène, Stéphane Jacob apprécie les accrochages collectifs, où il peut mélanger les générations et les techniques, tout en montrant la permanence et, à travers elle, le renouvellement de l’art australien.
Dans son nouvel espace de la rue Chapon, son dernier accrochage ne déroge pas à la règle, qui rapproche des peintures historiques de Tjumpo Tjapanangka (1930-2006), qui évoquent le grand désert de sable, les sculptures d’esprits mimih de Samson Bonson (né en 1968) – dont une étonnante sculpture à quatre têtes – et les toiles de Konstantina. Descendante du peuple Gadigal, cette dernière artiste, qui se définit comme « artiste, mère et activiste », est présentée pour la première fois par la galerie, qui lui consacrera une exposition personnelle en octobre 2023. Composées de pointillés, ses toiles évoquent les fonds marins ou les végétaux de sa région dans une approche contemporaine qui peut évoquer le minimalisme d’une Agnès Martin. D’une grande élégance, sa peinture est subtile et puissante à la fois. Compter 6 000 euros environ pour une toile.
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Konstantina - En galerie
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°763 du 1 avril 2023, avec le titre suivant : Konstantina - En galerie