« Joburg Art Fair », l’unique foire d’art du continent africain, a conclu sa deuxième édition (qui s’est tenue du 3 au 5 avril), sur un revirement notable des acheteurs, qui ont délaissé l’art moderne en faveur des œuvres contemporaines.
JOHANNESBOURG - Malgré la venue de 10 000 visiteurs, les ventes ont été plus que ternes et la plupart des vingt-six galeries participantes se seraient estimées heureuses de rentrer dans leurs frais. À l’exception toutefois de l’October Gallery (Londres), qui a largement tiré son épingle du jeu en vendant, par téléphone, une tapisserie monumentale faite de capsules de bouteille du sculpteur ghanéen El Anatsui pour 6,5 millions de rands (570 000 euros) à un membre de la famille royale d’Abou Dhabi. Malgré ce joli coup, la galerie londonienne n’est pas parvenue à séduire les acheteurs locaux. La Goodman Gallery (Johannesbourg) a, en revanche, réussi à convaincre en présentant les œuvres d’artistes plus mûrs, à l’image de William Kentridge dont les dessins de roses se sont cédés à plus de 100 000 euros pièce.
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Joburg Art Fair en demi-teinte
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°303 du 16 mai 2009, avec le titre suivant : Joburg Art Fair en demi-teinte