On avait quitté l’hiver dernier le plasticien Jean-Pierre Raynaud, né en 1939 à Courbevoie, en grande forme au Musée Marmottan Monet où il s’était livré à une exégèse remarquable du médium peinture.
On le retrouve toujours aussi brillant dans le nouvel espace de 300 m2 de la Galerie Dutko, quai Voltaire. Raynaud expose un ensemble de seize tableaux-reliefs inédits, s’apparentant à des drapeaux dont la surface est perturbée par la présence aléatoire de canards en plastique, tous identiques mais aux couleurs vives. Ces jouets viennent miner un certain nationalisme en convoquant non seulement l’enfance de l’art, mais aussi l’enfance comme arme, afin de court-circuiter tensions et frontières. « Mon exposition, disait l’artiste le soir de son vernissage, c’est de la vitamine et de la dynamite ! » C’est très juste. Compter autour de 24 000 euros.
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Jean-Pierre Raynaud - En galerie
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°756 du 1 juillet 2022, avec le titre suivant : Jean-Pierre Raynaud - En galerie