PARIS - François de Ricqlès, vice-président de Christie’s France, tient à apporter une précision à la suite à l’article du JdA no 234 du 31 mars 2006 (p. 23) intitulé « Le bon coup de Martinet », où il était question de la santé du marché du mobilier XVIIIe. L’enchère de 147 990 euros, atteinte le 14 mars chez Artcurial par un grand bureau plat d’époque Louis XVI attribué à Migeon de la collection Prouvost au château du Martinet, y était comparée aux 54 000 euros adjugés le 26 juin 2005 chez Christie’s pour un modèle équivalent issu de la collection du duc de Talleyrand. « En fait, si ces bureaux étaient en beaucoup de points similaires, deux éléments importants peuvent expliquer cette différence de prix, du moins en partie, précise François de Ricqlès. D’une part, le bureau « Talleyrand » était dans un mauvais état de conservation. Placé depuis plus de quarante ans devant une fenêtre en plein sud, il était entièrement décoloré sur une de ses faces avec des manques au placage qui pouvaient être décourageants pour les amateurs. Sur l’autre face, une partie de la traverse centrale était désolidarisée du bâti. D’autre part, les bronzes du bureau de la collection Prouvost étaient marqués au «C» couronné. C’est une qualité à laquelle tous les amateurs sont sensibles. Elle les rassure quant à la richesse et la spécificité du meuble ou de l’objet d’art auquel ils s’intéressent. »
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Il y a bureau et bureau
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°235 du 14 avril 2006, avec le titre suivant : Il y a bureau et bureau