PARIS - « Sit in the machine », de Liam Gillick, prend la forme d’un dispositif d’exposition, qui réunit à la galerie Air de Paris, à Paris, une double projection vidéo ayant pour cadre les usines Volvo Kalmar (Suède), deux affiches et une « aire de repos ». Cet espace est une synthèse étonnante entre des structures modulaires minimalistes d’aluminium et d’acier et le mobilier des espaces de repos dédiés aux ouvriers. Ces derniers sont les héros ordinaires des films de l’artiste réalisés à partir de documents noir et blanc des années 1970 dont la définition est ici floutée. Dans le premier, des ouvriers s’inclinent en rythme devant une presse qui les oblige à recommencer indéfiniment leur travail, tandis que les images du second, issues d’une visite filmée de l’usine, décrivent un réel de ouate.
Parallèlement, pour l’exposition « Florbelle (after Sade) », le critique d’art et commissaire d’exposition Vincent Romagny a conçu pour la galerie un cabinet de dessins dont le fil conducteur n’est autre que les notes de relecture, par Sade, de son dernier roman, disparu. Avec Pierre Klossowski, Monica Majoli, Jay Chung & Q Takeki Maeda, Anne Laure Sacriste et quatre autres.
32, rue Louise-Weiss, 75013 Paris, tél. 01 44 23 02 77. Jusqu’au 3 décembre.
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Ghost in the machine
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°357 du 18 novembre 2011, avec le titre suivant : Ghost in the machine