Frédéric Chambre montre en main

Un tout jeune commissaire-priseur

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 1 juillet 1996 - 229 mots

Entré en janvier dans l’étude de Me Laurence Calmels, où il avait effectué son premier stage professionnel en 1989, Frédéric Chambre, 32 ans, a organisé le 12 juin l’une des plus importantes ventes de bijoux, montres de poche et montres-bracelets dans la capitale depuis deux ans.

PARIS - En avril 1994, Frédéric Chambre aidait Me Francis Briest à organiser une vente de montres qui établissait un record européen pour une Cartier Tank à guichet, vendue 1 217 000 francs. Reçu commissaire-priseur en octobre 1994, agréé par la Compagnie des commissaires-priseurs de Paris en février, Frédéric Chambre s’attendait à prêter serment fin juin ou début juillet. Passionné de montres, son travail consiste à développer le département de bijoux et d’horlogerie au sein de l’Étude Calmels, aux côtés de Me Laurence Calmels et de son époux Cyrille Cohen, également commissaire-priseur.

Le marché de la montre, qui connaît depuis la fin des années quatre-vingt une expansion que n’a pas interrompue la crise économique, est soutenu par un nombre important de collectionneurs français.

"Une belle collection de montres-bracelets commence à partir de dix pièces et peut aller jusqu’à cinq cents, explique-t-il. Les collectionneurs portent leurs acquisitions et, souvent, en changent tous les jours. Les collectionneurs de montres de poche, en revanche, constituent un milieu plus secret, que l’on peut comparer aux bibliophiles. Ils aiment être seuls pour admirer les pièces de leur collection."

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°27 du 1 juillet 1996, avec le titre suivant : Frédéric Chambre montre en main

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