NICE
Galeriste - Frédéric Bonnet a exercé son regard exigeant et sa plume alerte, pendant des années, au Journal des Arts et à la radio, en tant que critique d’art, avant de passer de l’autre côté du miroir pour ouvrir la Nendo Galerie, à Marseille.
Cependant, ce n’est pas l’art contemporain qu’il a choisi de promouvoir mais la céramique, convaincu que sur ce segment moins encombré, au carrefour de l’art, du design et de la décoration, il est encore possible de se démarquer. Comment ? En faisant le choix de l’éclectisme. Celui des époques (des années 1950 à aujourd’hui, de Robert Pérot à Dan Kim) des provenances (de Vallauris au Japon et à la Corée, en passant par l’Allemagne ou la Hollande), des styles (lisse ou rugueux, austère ou ornemental). En ayant également l’audace de mettre sur un même niveau les créations utilitaires et les propositions sculpturales (pièces monolithiques de Lucien Petit, formes organiques de Claire Lindner, etc.), qui cohabitent dans le lieu, où des étagères invitent à venir dénicher son bonheur comme on le ferait dans une simple boutique. L’accrochage de la nouvelle exposition collective, intitulée Nendo Market, va même jusqu’à reprendre les codes du supermarché en alignant sur des rayonnages métalliques les créations de neuf artistes céramistes. Ce format, propice aux frictions et aux contrastes, amuse Frédéric Bonnet, qui ne s’interdit qu’une chose : présenter les objets sur des piédestaux. « Il faut désacraliser le concept de galerie et apporter un peu de légèreté », conclut-il.
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Frédéric Bonnet - Galeriste
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°759 du 1 novembre 2022, avec le titre suivant : Frédéric Bonnet - Galeriste