PARIS
Créé en 2017 par les fondateurs du Salon du dessin, le salon Fine Arts Paris revient pour la quatrième fois dans la capitale française, après avoir été annulé et remplacé l’année dernière par une version en ligne suite à la crise sanitaire.
Conçu au départ comme un salon dévolu uniquement aux beaux-arts (peinture, sculpture et dessin), il s’est peu à peu ouvert à d’autres spécialités : l’archéologie ou encore la tapisserie en 2018, complétées cette année par les arts premiers, la joaillerie, l’art asiatique et la bibliophilie. En tout, la manifestation rassemble 52 exposants, dont 18 nouveaux venus parmi lesquels figurent notamment la librairie Clavreuil (livres rares), la Galerie Laurentin (art moderne), Véronique Bamps (bijoux anciens), Christian Deydier (arts asiatiques), Patrick & Ondine Mestdagh (arts premiers) ou encore Florence de Voldère (tableaux flamands du XVIe au XVIIIe siècle). Après avoir découvert le hall d’entrée mis en scène par le décorateur Jacques Garcia, qui s’est notamment inspiré des vestiges de l’enceinte de Charles V pour créer un décor à l’ambiance théâtrale contemporaine, le visiteur peut admirer au gré des stands Le Triomphe de Neptune et Amphitrite, un panneau de Frans Francken le Jeune (XVIIe, chez De Jonckheere), un ensemble d’une quinzaine de sculptures de Maillol à la Galerie Malaquais, un pendentif hei-tiki maori en néphrite (Nouvelle-Zélande, XVIIIe, chez Patrick & Ondine Mestdagh), une assiette impériale en porcelaine de Sèvres du service particulier de l’Empereur Napoléon Ier (Royal Provenance) ou encore La Ville, feuilles et main, une gouache de 1931 de Léopold Survage chez Rosenberg & Co. Pour ceux qui ne peuvent se déplacer, une plateforme en ligne sera également accessible.
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Fine Arts Paris retrouve le Carrousel du Louvre
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°748 du 1 novembre 2021, avec le titre suivant : Fine Arts Paris retrouve le Carrousel du Louvre