Ce n’est pas la première fois que Sean Scully travaille sur du métal, mais il n’avait jamais présenté une exposition – intitulée d’ailleurs « Métal » – de tableaux réalisés uniquement sur cuivre et sur aluminium. Au milieu de la galerie Lelong, qui le reçoit pour la septième fois, trône une superposition d’éléments rectangulaires en acier corten, comme un totem qui donne le thème et la tonalité : rouille et rouge. « J’aime la couleur du cuivre, qui me donne déjà une base colorée », indique l’artiste (né en 1945 à Dublin et aujourd’hui installé près de New York) et qui lui permet de faire glisser les couleurs de façon plus rapide et plus fluide que sur une toile. Ces couleurs, il les passe à la brosse et les étale en bandes, assez épaisses, pour révéler la consistance de la matière et inscrire les traces de son geste. Avec ce support lisse, qui donne une luminosité particulière à sa peinture, l’artiste montre en une dizaine d’œuvres récentes (de 300 000 à 900 000 euros) une liberté encore plus grande qu’auparavant. Lui qui ajoute aimer « la sensation que procurent ces métaux et le son qu’ils permettent avec la brosse » donne ici de magnifiques modulations et vibrations à la couleur.
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En Bref : Scully sur métal
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Abonnez-vous dès 1 €Galerie Lelong, jusqu’au 19 novembre, 13 rue de Téhéran, 75008 Paris, tél 01 45 63 13 19, www.galerie-lelong.com
Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°466 du 28 octobre 2016, avec le titre suivant : En Bref : Scully sur métal