En avant la musique

Star de ce festival, un violoncelle (plus rare qu’un violon) fabriqué par Jean-Baptiste Vuillaume (1798-1875), l’un des meilleurs luthiers français du XIXe siècle, est estimé 120 000 euros. « Véritables chefs-d’œuvre, les réalisations de Vuillaume jouissent d’une excellente réputation dans le milieu musical européen, tant sur le plan de la sonorité que pour leur ressemblance particulièrement convaincante avec les instruments des grands maîtres italiens », souligne la maison de ventes. En excellent état, le violoncelle, numéroté 2679 et millésimé de 1866, porte l’étiquette de Jean-Baptiste Vuillaume et son paraphe. La vente offre à son éventuel acquéreur la possibilité d’emporter un archet de violoncelle digne de l’instrument de Vuillaume, soit une création de l’archetier Français Dominique Peccatte (1821-1855), considéré comme le Stradivarius de l’archet. Monté ébène et or, l’archer est estimé 50 000 euros.

Au chapitre des instruments à vent, signalons trois musettes dites « de cour » du XVIIIe siècle (est. 6 000 à 10 000 euros), cousines de la cornemuse dans la grande famille des aérophones. Seules 121 musettes anciennes ont été recensées dans le monde. L’instrument étant de nouveau enseigné dans plusieurs écoles de musique et conservatoires, c’est une opportunité pour les joueurs de saisir une originale musette plutôt que de se contenter d’une réplique.