PARIS - Le Pavillon de printemps des antiquaires aux Tuileries qui s’est achevé le 4 avril a laissé un goût mitigé.
Malgré quelques beaux stands comme celui d’Yves Macaux consacré aux sièges, le one-man-show de Yonel Leibovici chez Marie et Cyril Grizot, l’accrochage de petits cubistes chez Nathalie Seroussi et Michel Zlotowski ou encore la fraîcheur du stand d’Anne-Marie Monin, le niveau général n’était pas aussi excitant que les précédentes éditions. Pourtant, les ténors de la profession, Barry Friedman et la Galerie Vallois, étaient avantageusement amarrés à l’entrée. Malgré ses 43 000 visiteurs, l’élan commercial se faisait languir. « Correct sans plus » est le leitmotiv le plus fréquent chez les exposants. La Société d’organisations culturelles (SOC) doit aujourd’hui s’atteler à la commercialisation du Pavillon d’automne. Pavillon d’hiver devrait-on corriger, puisque les organisateurs ont accepté d’en différer les dates, du mois de septembre au 27 novembre-5 décembre. Histoire de ne pas inquiéter la Biennale des antiquaires. En revanche les années interbiennales, le Pavillon retrouvera son créneau de septembre. Un nouveau duel se prépare-t-il avec le Salon du collectionneur, en 2005 ? Les paris sont ouverts.
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Du Pavillon d’automne au Pavillon d’hiver
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°191 du 16 avril 2004, avec le titre suivant : Du Pavillon d’automne au Pavillon d’hiver