Les grandes manœuvres qui sont en train de redessiner le paysage du marché de l’art mondial (multiplication des sites de vente “en ligne”, rachat de Christie’s par le Groupe Pinault, de Phillips et de l’étude Tajan par LVMH) n’ont apparemment pas précipité la réorganisation du navire Drouot. Rien n’a encore été arrêté pour réformer le mode de fonctionnement de la Compagnie, les commissaires-priseurs s’en tenant pour l’instant à de simples projets de rénovation de l’hôtel des ventes pour lesquels aucune date n’a encore été fixée. Me Chayette, président de Drouot SA, devait proposer, fin février ou début mars, en assemblée générale, une refonte complète du rez-de-chaussée de Drouot Richelieu. Plusieurs architectes d’intérieur, dont Jacques Garcia et Jean-Michel Wilmotte, sont sur les rangs. Un espace restauration devrait voir le jour. La première tranche de travaux interviendrait au plus tôt cet été. Pour faire face à la puissance de feu des géants Sotheby’s et Christie’s et du challenger Phillips-Tajan, des regroupements de commissaires-priseurs devraient intervenir une fois que la loi réglementant les ventes publiques aura été adoptée. Me Dayen occuperait avec plusieurs confrères le rez-de-chaussée des anciens locaux de l’étude Loudmer. Les études Gros et Delettrez et Bailly-Pommery devraient rejoindre prochainement Me Buffetaud dans ses locaux du 12, rue Drouot (environ 300 m2). “Nous réaliserons ensemble environ 180 millions de francs de chiffre d’affaires”, souligne-t-il. Me Studer constituerait, de son côté, un groupe qui rassemblerait trois ou quatre confrères.
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Drouot attend la réforme...
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°100 du 3 mars 2000, avec le titre suivant : Drouot attend la réforme...