Droit de suite british

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 17 mars 2006 - 113 mots

LONDRES - L’heure du droit de suite a sonné pour le marché britannique, longtemps bénéficiaire d’un moratoire de la part de l’Union européenne. Ce principe de rétribution des artistes vivants a été mis en place en Grande-Bretagne à la mi-février. Londres étant l’une des places fortes du marché de l’art contemporain, Christie’s a aussitôt annoncé son intention de répercuter son coût sur les acheteurs. La taxe frappera toute revente d’œuvre d’art au-dessus de 1 000 euros, à un taux dégressif allant de 4 % à 0,25 % pour un maximum de 12 500 euros. Le 8 mars, Sotheby’s s’est calée sur la décision de Christie’s, préférant augmenter les frais de ses acheteurs plutôt que de risquer de perdre ses vendeurs.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°233 du 17 mars 2006, avec le titre suivant : Droit de suite british

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