LONDRES - L’heure du droit de suite a sonné pour le marché britannique, longtemps bénéficiaire d’un moratoire de la part de l’Union européenne. Ce principe de rétribution des artistes vivants a été mis en place en Grande-Bretagne à la mi-février. Londres étant l’une des places fortes du marché de l’art contemporain, Christie’s a aussitôt annoncé son intention de répercuter son coût sur les acheteurs. La taxe frappera toute revente d’œuvre d’art au-dessus de 1 000 euros, à un taux dégressif allant de 4 % à 0,25 % pour un maximum de 12 500 euros. Le 8 mars, Sotheby’s s’est calée sur la décision de Christie’s, préférant augmenter les frais de ses acheteurs plutôt que de risquer de perdre ses vendeurs.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Droit de suite british
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°233 du 17 mars 2006, avec le titre suivant : Droit de suite british