PARIS
Dans un format réduit et dense, le Salon du dessin contemporain a retrouvé une partie de son public et pense déjà à l’an prochain.
Paris. Drawing Now Alternative, version compacte du Salon du dessin contemporain, a permis à ses trente-quatre galeries participantes de renouer avec un public lui aussi réduit (environ 6 000 visiteurs en cinq jours), mais attentif.
Beaucoup de stands avaient choisi de mettre en avant des œuvres colorées et, ou, texturées, empruntant pour certaines au vocabulaire des arts décoratifs. Ainsi des dessins pris dans des blocs de verre de Lucien Tiberi à la galerie Sémiose, de la série des « Tissages » d’Alexandre & Florentine Lamarche-Ovize chez Laurent Godin, des collages utilisant des papiers peints vintage de Frédérique Lucien à la galerie Jean Fournier, des grandes fresques de Marcella Barcelo à la galerie Anne de Villepoix, du disque solaire au crayon de couleur de Carmen Perrin à la galerie Catherine Putman, de cette tapisserie de Delphine Gigoux-Martin vue chez Claire Gastaud… Retenons aussi le solo de la galerie Maubert, des incrustations d’acier incandescent sur plaques de verre de Nicolas Daubanes, lauréat 2021 du 10e prix Darwing Now. Autant d’exemples de la vitalité de cette scène graphique.
Mais les ventes sont restées calmes pour cette 14e édition, délocalisée du Carreau du Temple à un immeuble de la rue du Faubourg Saint-Antoine, près de Bastille. « D’ordinaire, sur un salon comme Drawing Now, je renouvelle l’accrochage du stand au fur et à mesure. Cette fois-ci, nous avons peu vendu, donc cela n’a pas été nécessaire », commentait Florent Paumelle de la galerie Oniris (Rennes), qui consacrait son focus aux œuvres sur papier de Jean-Pierre Pincemin (1944-2005). La galerie Martel, pour sa part, qui réunissait des planches originales et des dessins d’auteurs de bande dessinée tels que Brecht Evens, Emil Ferris, Yann Kebbi, David Prudhomme, etc., se disait satisfaite, avec plusieurs petits formats vendus, malgré un espace plus contraint que lors des éditions précédentes. Pour tous, cet événement printanier offrait enfin de se projeter à la rentrée, dans une nouvelle perspective post-Covid.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Drawing Now, une édition de transition
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°570 du 25 juin 2021, avec le titre suivant : Drawing Now, une édition de transition